Responsables:
Z. Chatzidakis, F. Oger,
F. Point.
Tous les lundis ouvrables: salle 0D9, à 11h15 (175-179 rue du
Chevaleret, Paris 13ème)
Pour recevoir le programme par email : point_at_logique.jussieu.fr
Le 13 octobre : Eric Jaligot (CNRS, Paris 7) Groupes existentiellement clos chez les groupes aux centralisateurs abéliens et autonormalisants
On s'intéresse à la classe des groupes sans involutions dans lesquels les centralisateurs sont abéliens et autonormalisants. C'est une classe universelle et elle contient des groupes existentiellement clos. Le but de cet exposé est de parler de quelques propriétés algébriques élémentaires des existentiellement clos de cette classe, essentiellement la divisibilité et la conjugaison de leur sous-groupes abéliens maximaux.
Le 20 octobre : Gabriel Sabbagh (Paris 7), Les groupes presque finiment axiomatisables.
La notion de groupe QFA a été introduite par Nies (IJAC,
vol.13, juin
2OO3, pp. 287-3O2). Un groupe G de type fini est quasiment finiment
axiomatisable s'il existe un énoncé (de la théorie
des groupes) vrai
dans G dont tout modèle de type fini en tant que groupe est isomorphe
à G.
Nies a démontré que le groupe nilpotent libre de classe 2
à 2
générateurs est QFA en utilisant l'interprétation
de Malcev. Cette
démonstration est ingénieuse mais contredit une certaine
idée de la
"pureté des méthodes".
On caractérise en restant dans le monde des groupes les groupes
nilpotents QFA, on montre que tous les groupes nilpotents libres de type
fini sont QFA et l'on répond à d'autres questions de Nies
et Belegradek.
Les résultats ont été obtenus avec Francis Oger et
sont en fait une
application de techniques publiées par lui il y a plusieurs
années.
Etant donné un langage relationnel fini L, on donne une condition nécéssaire et suffisante pour qu'une L-structure uniformément localement finie M qui satisfait la propriété d'isomorphisme local soit élémentairement équivalente à une structure rigide.
Le 10 novembre : Abderezak Ould Houcine (Paris 7) Autour de la conjecture de Kervaire-Laudenbach
La conjecture de Kervaire-Laudenbach s'énonce comme suit : si
G=(A*
Le mois de décembre sera consacré à une
introduction aux "Immeubles de
Tits" faite par Patrick Simonetta (Paris 7).
Le 19 janvier : Thomas Delzant (Strasbourg) Groupes de Burnside et
toute petite simplification
Le groupe de Burnside libre de rang r et d'exposant n , noté
B(r,n), est le
plus
grand groupe à r generateurs et dont tout élément
est d'ordre n (ce groupe satisfait la loi gn=1.)
Le 9 février : Françoise
Point (FNRS-Mons) Sur les groupes recouverts par un nombre dénombrable d'ensembles types
définissables, d'après le préprint "Covering of groups and types" de
L. Newelski et M. Petrykowski
Lundi 22 mars : Abderezak Ould Houcine (Paris 7) :
Application du forcing à la théorie des modèles des
groupes de type
fini (suite de l'exposé du 15 mars)
Lundi 29 mars : Anatole Khélif (Paris 7) : Propriété de Bergman
Un groupe G est dit avoir la propriété de Bergman si et seulement si pour
toute partie génératrice X de G, il
existe un entier naturel n tel que tout élément de G
peut s'écrire comme le produit d'au plus n éléments
de X (on peut aussi supposer X
symétrique).
Le 10 mai : Eric Jaligot (CNRS - Paris 7) Une nouvelle borne sur le 2-rang de Prüfer
Depuis plusieurs années, on tente de classifier
les groupes simples de rang de Morley fini, avec
comme but idéal la conjecture de Cherlin qui postule
qu'un tel groupe est algébrique. En fait, ce qu'on
arrive à faire est limiter (très sévèrement) la
taille des 2-Sylow des contrexemples (potentiels)
minimaux à cette conjecture.
Lundi 17 mai : Francis Oger (Paris 7) Groupes Quasi Finiment Axiomatizables et groupes modèles premiers de
leur théorie
Francis Oger et Gabriel Sabbagh, généralisant des résultats précédents
d'André Nies, ont montré qu'un groupe nilpotent de type fini est Q.F.A.
ssi il est modèle premier de sa théorie.
Lundi 24 mai : Ruediger Goebel (Essen) How rigid are reduced products?
The talk comes from recent work with Saharon Shelah: It
starts
with a problem on abelian groups but is related to a question in model
theory and deals with combinatorial methods.
This is related to a problem on reduced products: Let $Z^\mu$ be the
group
of all integer valued functions on a cardinal $\mu$, and let $Z_\mu$
be
the factor group modulo all functions with (usual) support of size $<
\mu$. Suppose $\mu<\chi$ are cardinal: When is Hom(Z_\mu,Z_chi)= 0?
This question can be transformed into a model theoretic condition on
elementary extension of particular models, a question looked at
already in
the 70th of the last century by Rabin and (in unpublished notes by
Shelah). Putting all this and a little more together we obtain a
satisfying answer to these problems.
Lundi 7 juin : Bruno Poizat (Lyon I) Sous-groupes superstables de SL_2(K)
Dans ce travail en commun avec Erulan Mustafin, nous montrons le
théorème suivant : Ce théorème a été montré dans la thèse de Mustafin sous les
hypothèses plus fortes, où K est un corps superstable et G est
définissable dans K ; cela signifie encore que le corps K , muni
des opérations de
corps, et de la relation quaternaire définissant G , constitue une
structure superstable. Dans le présent article, nous supposons seulement
que G , muni de sa loi de groupe, est une structure superstable ; il se
trouve que G se plonge dans SL_2(K) , mais nous ne supposons pas
que son action linéaire soit définissable.
Lundi 14 juin : Ludomir Newelski (Wroclaw) Small profinite groups and
structures: a toy model theory
Within models of first-order theories we can interpret naturally
profinite groups (and more generally: structures). Their nature tells
us something about the structure of the original models. For example,
when the theory is superstable with few countable models, then every
profinite group interpretable in it is abelian-by-finite.
Jeudi 17 juin à 15h30 salle
0D9 : John Wilson (Oxford, UK.)
Aspects of growth of groups
Some problems concerning (word) growth of groups will
be discussed; these include answers to two questions of
Gromov dating back to 1981. The lecture will be mainly
expository, but a problem will arise whose proof will be
described in detail in some later lectures.
Mardi 22 juin à 14h30 (dans le cadre de DDG) : John Wilson
(Oxford, UK.)
Characterizations of finite soluble groups
This will be a description (mainly expository) of some
of the characterizations that can now be given for
finite soluble groups. The characterizations appear
natural and attractive, but their proofs depend crucially
on partial classification results for finite simple groups.
Jeudi 24 juin à 11h et à 14h30, mercredi 30 juin à 11h et à 14h30, salle 0D9 : John
Wilson, Lemme de l'échange dans les groupes.
La question (toujours ouverte pour les petits entiers 6< n < 10
3) est de savoir
si
ce groupe est fini ou non.
Je présenterai les grandes lignes d'une nouvelle
démonstration de l'infinité de
B(r,n), pour n très grand (travail en commun avec M. Gromov).
Il s'agit de mettre en oeuvre une théorie "asymptotique" de la petite
simplification, c'est-à-dire d'étudier des familles de
présentations à petite
simplification C(l), avec l qui tend vers zero.
Bergman a montré qu'un groupe de permutations d'un ensemble infini vérifie
cette propriété.
C'est également le cas pour un groupe 2-transitif d'automorphismes d'une
chaîne infinie.
Je me propose de montrer qu'un groupe résoluble
infini ne peut pas vérifier cette propriété.
Je donnerai aussi un cas où pour deux groupes élémentairement
équivalents, l'un vérifie Bergman et l'autre non.
Enfin j'étudierai les rapports entre la propriété de Bergman
et la stabilité.
J'expliquerai un argument récent pour les groupes de type impair
(i.e. la caractéristique différente de 2), qui exclut
certains de ces contrexemples minimaux de 2-rang de
Prüfer strictement supérieur à 1.
Dans cet exposé, on étudiera les relations qui existent entre ces
deux propriétés pour des classes plus larges de groupes.
A radical $R$ by definition is a subfunctor of the identity on (e.g.)
abelian groups X such that $R(X/RX)=0$. Often a radical comes from a
group
$G$, say $R_G(X) = \bigcup \{ ker \psi : \psi: X\rightarrow G\}$.
The example of the torsion radical $t = R_Q$ ($Q$ = rationals) shows
immediately that radical need not commute (even with countable)
cartesian
products. Let $||R||$ (the norm of $R$) be the minimal cardinal where
commutativity breaks down (if the cardinal does not exist, call
$||R||=\infty$. Which cardinals appear as norms of radicals?
Théorème. Si K est un corps algébriquement clos, tout
sous-groupe G
infini, non-résoluble et superstable de SL_2(K) est conjugué de
SL_2(k), où k est un sous-corps algébriquement clos de K .
Il a pour corollaire que tout modèle superstable de la théorie
universelle des groupes libres est commutatif.
Nous travaillons maintenant à généraliser le résultat aux
sous-groupes
superstables de PSL_2(K) ; si ça marche, cela impliquera que les
mauvais groupes de rang trois ne sont pas linéaires.
We can extract the profinite groups and structures from the encompassing
models and investigate them on their own. This leads to the abstract
notion of profinite structure. Of particular interest are the small
profinite structures and small profinite groups. For them we can mimick
many arguments of geometric model theory, including construction of group
from a group configuration. There is a question if every small profinite
group has an open abelian subgroup.