Responsables:
Z. Chatzidakis, F. Oger,
F. Point.
Tous les lundis ouvrables: salle 0D9, à 11h15 (175-179 rue du
Chevaleret, Paris 13ème)
Pour recevoir le programme par email : point_at_logique.jussieu.fr
Lundi 22 octobre : Azadeh Neman (Lyon 1) La propriété d'indépendance de Shelah et les groupes hyperboliques de Gromov.
On dit qu'un groupe est CSA (Conjugately Separated Abelian) si chaque sous-groupe abélien maximal est malnormal. Cela inclut entre autres les groupes hyperboliques sans-torsion. E. Jaligot et A. Ould-Houcine ont montré que les groupes CSA sans involutions existentiellement clos ne sont pas omega-stables en montrant l'existence d'un nombre continu de types sur le vide, et ensuite A. Ould Houcine a utilisé le même argument pour montrer qu'ils ne sont pas superstables. On démontre qu'ils ont en fait la propriété d'indépendence par un argument plus élémentaire de théorie combinatoire des groupes, en prouvant que la plupart des mots ont la propriété d'indépendance relativement à la classe des groupes hyperboliques sans torsion. C'est un travail avec E. Jaligot et A. Muranov.
Lundi 5 novembre : Tullio G. Ceccherini-Silberstein (Rome I) Automates cellulaires et groupes : groupes moyennables et groupes sophiques
Danc ce laïus j'aimerais raconter le théorème du Jardin d'Eden pour les automates cellulaires sur les groupes moyennables et parler de la surjonctivité des groupes sophiques. Enfin, si le temps le permettra, je voudrais faire des connections avec deux fameuses conjectures de Kaplansky sur la structure des anneaux de groupes. L'exposition sera complètement "self-contained" et élémentaire.
Lundi 19 novembre : Un certain nombre de réponses que Zlil Sela a données à des questions sur la
théorie du premier ordre des groupes hyperboliques sans torsion, et en
particulier des groupes libres de type fini, font apparaître la structure
de tour hyperbolique. C'est aussi le cas dans un résultat de ma thèse qui
décrit les groupes élémentairement plongés dans un groupe hyperbolique
sans
torsion. Ce résultat entraîne en particulier qu'un sous-groupe élémentaire
d'un groupe libre est un facteur libre.
Après avoir décrit cette structure et les différents résultats dans
lesquels elle apparaît j'essaierai de montrer un critère pour qu'un groupe
ne soit pas élémentairement équivalent à un groupe libre. Cet argument
permet de mettre en évidence dans un cas simple quelques unes des idées
utilisées par Sela pour décrire les groupes élémentairement équivalents
aux groupes libres.
Lundi 3 décembre : Kathryn Vozoris (Chicago, Mons) Morley Rank Modulo a Predicate.
We will discuss the notion of Morley rank modulo a predicate (PMR)
recently introduced by J. Heidenreich. This is a generalization of
Morley rank designed for structures with a predicate, where the
underlying structure without the predicate is totally
transcendental. The aim of PMR is to measure the dimension of a
structure without taking into account the definable sets generated
by the predicate. We will consider this rank in the case of the
complex field with a predicate for the integers.
Lundi 10 décembre : Piotr Kowalski (Wroclaw) Iterative
D-varieties and the automorphism group
We will give a precise (and classical) definition of the phrase "the
automorphism group of X is definable (resp. algebraic, Lie group etc.)".
Using the fact that the automorphism group of an algebraic variety X is a group
scheme, we show that any two iterative D-structures on X are
D-isomorphic.
Lundi 14 janvier : A. Borovik
(U. Manchester) Between proof and computation: a prequel, suivi
à 14h par lŽexposé Between proof and computation - (finite) black box groups and
(infinite) groups of finite Morley rank.
The two talks will be devoted to some further glimpses into strange interactions
between the theory of finite groups (this time in the form of the so-called black box
methods in computation group theory) and groups of finite Morley rank.
Lundi 21 janvier : Clément Lasserre (Paris 7) A propos des produits directs de groupes Quasi-Finiment Axiomatisables.
Rappelons qu'un groupe est dit quasi-finiment axiomatisable (QFA)
lorsqu'il est déterminé parmi les groupes de type fini par une formule du
premier ordre (à isomorphisme près). F. Oger a établi en utilisant un
critère algébrique que le produit de deux groupes nilpotents-par-fini QFA
est QFA.
Lundi 28
janvier : Clément
Lasserre (Paris 7)Interprétation de l'arithmétique dans des groupes de Thompson et
généralisations, d'après les articles de T. Altinel et A. Muranov
et de V. Bardakov et V. Tolstykh.
Cet exposé rendra compte d'un article de T. Altinel et de A.
Muranov.
Nous verrons que certains des groupes introduits par M. Stein,
dont les groupes de Thompson F, T et V, contiennent des copies
définissables du produit en couronne de Z par Z. Il en résulte
que ces groupes interprètent l'arithmétique et que leur théorie élémentaire
est héréditairement indécidable.
Lundi 18 février : Sonia L'Innocente (Mons/Camerino) The nonstandard quantum plane
This is a joint work with Ivo Herzog.
Consider the quantum plane associated to a field k and defined as the
k-algebra generated by the variables x and y modulo the relation yx
=qxy, where the parameter q in k is not a root of unity. We can regard
the quantum plane as a module over the quantized universal enveloping
algebra U_q, related to the classical Lie algebra sl(2,k).
In the language of U_q-modules, we prove that the ring of definable
scalars of the quantum plane is a von Neumann regular ring. We also
investigate the closed set associated to the quantum plane in the
Ziegler Spectrum of U_q.
Lundi 25 février : Elaine Render (Mons/Manchester) Rational
semigroup automata
Given a monoid or group M, the definition of M-automata (or equivalently
valence automata or extended automata), has allowed algebraic
interpretations of problems in formal language theory, and similarly has
given insights into decision problems of combinatorial group theory. For
example, Kambites, Steinberg and Silva, in their paper "On the rational
subset problem for groups", show that the decidability of the rational
subset problem for a direct product group G x H is equivalent to the
uniform decidability of membership for the subsets of H defined by
G-automata. We completely classify the language families generated by
M-automata where M is a monoid, as well as discussing a natural
extension to the definition which allows us to utilise arbitrary
semigroups. We then discuss the important case of completely simple and
completely 0-simple semigroups.
Lundi 10 mars : Jeff Burdges (Paris 7/Manchester) Quelques questions
ouvertes sur les groupes simples
Nous allons discuter de quelques questions ouvertes dans le projet de
la classification des groupes simples de rang de Morley fini, qui
nécessiteraient soit une approche combinatoire, soit une approche
modèle théorique.
Lundi 14 avril : Tamara Servi (Regenburg, Mons) Definably complete
and Baire structures: properties.
We consider definably complete and Baire expansions of ordered
fields: every definable subset of the domain of the structure has a
supremum and the domain can not be written as the union of a definable
increasing family of nowhere dense sets. Every expansion of the real
field is definably complete and Baire. So is every o-minimal expansion
of a field. The converse is clearly not true. However, unlike the
o-minimal case, the structures considered form an elementary class. We
give an application to the Pfaffian closure of an o-minimal structure.
Lundi 5 mai : Pedro V. Silva (Porto) Conjugaison dans les groupes
virtuellement libres
Moldavanskii a prouvé en 1969 que, donnés des sous-groupes finiment
engendrés H_1, ... , H_n, K_1, ... , K_n d'un groupe
libre F, c'est décidable s'il existe quelque x \in F tel que
xH_ix^{-1} = K_i pour i =
1, ... , n. Une conséquence des résultats de Diekert,
Gutiérrez et Hagenah (2005) c'est que le probl\`eme antérieur
demeure décidable avec des contraintes du type x \in L, o\`u L
désigne un sous-ensemble rationnel quelconque de F. En faisant
usage de la combinatoire d'automates et de l'étude dynamique des
extensions continues d'automorphismes au bord du groupe libre, on peut
calculer l'ensemble des solutions de l'équation x^{-1}φ(x)
\in L pour L \subseteq F
rationnel et φ \in Aut F virtuellement interne. Une des
conséquences est la généralisation du Théorème de
Moldavanskii aux groupes
virtuellement libres, et avec des contraintes qui vont au delà des langages
algébriques.
Lundi 19 mai : Inessa Epstein (EPFL - Lausanne) Orbit inequivalent
actions of non-amenable groups
Let G be a countable group acting in a Borel way on a standard
probablity space X. The orbits of this action give rise to an
equivalence relation on X. We say two measure preserving actions of
groups G and H on spaces X and Y, respectively, are orbit equivalent, if
there is a measure preserving bijection between conull subsets of X
and Y respectively identifying the orbits. We discuss a result showing
that every non-amenable group admits continuum many orbit inequivalent
free, measure preserving, ergodic actions. We also discuss
non-classification by countable structures.
Or, les groupes nilpotents-par-fini sont QFA ssi ils sont premiers; leur
groupe dérivé et leur centre sont bien définis dans leur produit avec
d'autres groupes. Partant de ces propriétés, nous citerons trois
généralisations du résultat d'Oger qui nous semblent être de portée
inégale.
Nous en montrerons une et nous l'appliquerons à déterminer une classe de
groupes QFA stable par produit direct.